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L'imparfait

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Exercice n°2

Mettez les verbes entre parenthèses à l'imparfait de l'indicatif.

  1. Complète le texte suivant.
  2. Clique ensuite sur le bouton "Vérifier".
  3. Imprime tes résultats si l'enseignant te le demande.
  4. Va chercher ta feuille à l'imprimante.
  5. Reviens devant le PC et appuie sur les touches CTRL + F5 du clavier pour relancer l'exercice, si un autre élève passe après toi.

L’épouvantable bête


Élisabeth est une jeune parisienne en vacances à la campagne, chez des parents...

Elle [aller] s’avancer vers l’armoire, quand son cœur se crispa et ses jambes fléchirent. Muette d’horreur, elle [considérer] fixement le mur, en face d’elle. Dans ce désert de plâtre, une énorme araignée noire s’ [s'étaler] comme une tache d’encre aux prolongements filiformes. Les poils mêmes de ses pattes se [se détacher] avec une netteté affreuse sur le fond blanc. Elle s' [s'accroupir] sur ses huit membres pliés, elle [être] prête à trotter, à bondir. Elisabeth [sentir] sur sa peau la galopade légère du monstre. Un frisson la [chatouiller] dans la région des reins. Elle poussa une clameur folle, se rua vers la porte, dévala les marches, et toujours hurlant, tomba dans les bras de tante Thérèse. Des figures inquiètes l’entourèrent. On la pressa de questions. Tandis qu'elle [reprendre] son souffle, elle hoqueta:
«Dans ma chambre..., une araignée..., une grosse araignée !...
— Ce n’est que ça ? dit tante Thérèse en riant. Il ne faut pas avoir peur des araignées. Tu n’es pas une mouche. Elles ne te feront pas de mal !
— Je ne veux pas remonter là-haut », dit Elisabeth.
Elle .[trembler] Elle [claquer] des dents.
« Mon Dieu, que cette enfant est donc nerveuse ! » dit Ménou.
Pépitou, téméraire malgré son grand âge, se [se diriger] déjà vers le perron:
«Je t’en débarrasserai en un clin d’œil, moi, de ton araignée! »
L’oncle Julien, enflammé par l’exemple, lui [emboîter] le pas. [...]

Les adultes tentent d’attraper l’araignée. Plusieurs tentatives échouent sous le regard terrifié d’Elisabeth...

L’araignée [descendre] vers la couverture.
«Vite ! Vite ! » cria tante Thérèse. Déséquilibré par son premier effort, Pépitou donna de grands coups maladroits avec le carton pour empêcher la fugitive de poursuivre sa route. Chaque fois, il [arriver] trop tard.
Élisabeth, debout près de la porte, [trépigner] de dégout et d’épouvante.
« Attention, Pépitou ! [gémir] Geneviève. Plus par ici !... Tu vois bien, elle file ! elle file !... Dépêche-toi, tu vas l’avoir !... »
Soudain, l’araignée disparut.
« Elle est dans le lit ! hurla Elisabeth.
— Mais non, dit tante Thérèse, elle est partie.
— Elle n’est pas partie, elle est dans le lit !» reprit Elisabeth, d’une voix enrouée par les larmes.
Tante Thérèse rejeta les couvertures, souleva l’oreiller, secoua les draps, l’araignée [rester] introuvable.
« Alors, elle est derrière ! » dit Elisabeth.
Un peu confus d’avoir manqué leur chasse, Pépitou et l’oncle Julien écartèrent le lit de la cloison. Tante Thérèse, Geneviève, puis Elisabeth se hasardèrent dans la ruelle. Leur inspection les amena à conclure que l’animal s’ [être] sans doute réfugié dans quelque trou et y [séjourner] caché.
— Elle en sortira la nuit ! balbutia Elisabeth. Elle se promènera sur moi ! Oh ! tante Thérèse, c’est affreux ! Je ne pourrai pas dormir ! Je t’en supplie, fais quelque chose !...

Henri Troyat, La Grive, © Plon.