Les coquelicots, Claude-Marie Vadrot
« Ils
dans le
comme une
de
soldats ; mais d’un bien plus beau rouge, ils sont
.
. Leur
,
c’est un épi. C’est le vent qui les
courir, et chaque
s’attarde, quand il veut, au bord du sillon, avec le bleuet, sa payse ». En 1896, quand Jules Renard publie
"Histoires naturelles", les désherbants
encore.
bleuets et
,
il les avait admirés pendant toute son enfance nivernaise qui lui inspira son célèbre "Poil de Carotte". Dés qu’il pouvait, dédaignant ce Paris qui lui réservait pourtant un succès
,
il retournait dans son Morvan natal,
et pour
vivre
qu’il avait décrits. A Chitry-les-Mines, où sa maison d’enfance existe
,
comme
,
les
ne
plus les
à l’époque des
.
. Sauf, quand un pulvérisateur herbicide s’étant grippé, un champ de
laisse surgir en juillet sur quelques
une symphonie fugace et incongrue de rouge et de bleu : splendide! Comme celle que j’ai
non loin de mon jardin,
dernière : si surprenante que des véhicules s’arrêtaient au bord de la route pour
le
taché de rouge et de bleu, par la grâce d’un accident agricole...
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