Exercice n° 9
Sa marraine la fée était apparue à dix-neuf heures :
— Pourquoi pleures-tu, Cendrillon ?
— Oh marraine ! Je. . . Je voudrais tant aller au bal !
On connaît la suite. La marraine attendrie avait transformé la citrouille, les souris, les lézards et le rat. Elle avait vêtu la jeune fille émerveillée d’une robe de bal incroyable et changé ses vilains sabots en fines pantoufles de fourrure.
Sans son intervention, évidemment, jamais Cendrillon ne serait sortie. Elle était trop pauvre et trop sale, toujours occupée aux travaux domestiques. Tout le monde la prenait pour la bonne. Et pourtant, elle ne l’était pas.
Simplement, la femme de son père n’était pas sa mère, mais sa belle-mère. Celle-ci préférait ses deux filles. Elle cédait à tous leurs caprices et faisait travailler Cendrillon. Le père de la pauvre petite s’était remarié avec cette femme il y avait dix ans, après que la mère de Cendrillon fut morte, il y a encore plus longtemps. Tout ça ne nous rajeunit pas.
Yak Rivais Contes du miroir, © Neuf de l’école des loisirs
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