Paolo se massa le mollet
en sautant du camion, il s’était meurtri la jambe. [...]. Il s’éloigna à
pas [...].
En marchant vers le boulevard tout
, il observa tous ces gens
qui arpentaient les trottoirs
. Ils étaient
dans leur
cache-col et portaient des gants
. Ici, la neige n’était pas
, elle couvrait le bitume en plaques
,
et les
pneus des voitures, au passage, lançaient des gerbes d’éclaboussures
.
Paolo écarquilla les yeux en découvrant les devantures
des boutiques. [...] Et les odeurs ! Paolo s’extasia à la vue des poulets qui grillaient en
air en dégageant un fumet si
. Il huma les senteurs
des fromages, à la devanture des crémeries, le parfum
des crêpes que les marchands
confectionnaient sous les yeux des passants
.
Il ne put résister davantage et chipa un feuilleté à la saucisse à l’étalage d’une charcuterie. [...]
Thierry Jonquet,
Paolo Solo, © Éd. Nathan.